Acere Habitat, expert en rénovation énergétique dans l'Eure,situé près d'Evreux (27), outils utilisés: thermographie, infiltrométrie et DPE+. Site Internet réalisé par Egami Creation (créations de sites Internet Rouen - 76)

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  • Analyse thermique
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    La caméra infrarouge (ou caméra thermique) est l'appareil qui permet aux professionnels de la rénovation énergétique de voir ce qui ne se voit pas ! C’est l’outil indispensable pour le contrôle de la qualité de construction thermique d’un bâti.

    Caméra thermique AcereHabibat

    Principe de fonctionnement d'une caméra infrarouge

    La caméra infrarouge (ou caméra thermique) est l'appareil qui permet aux professionnels de la rénovation énergétique de voir ce qui ne se voit pas ! C’est l’outil indispensable pour le contrôle de la qualité de construction thermique d’un bâti.
    Comme la photographie numérique (ou argentique), la thermographie infrarouge a besoin d’un objectif . Au lieu de visualiser les couleurs que l’œil perçoit, c’est le spectre infrarouge qui va être traité par la caméra thermique. Ce spectre ne correspond que peu aux couleurs mais il réagit à l’émissivité: quantité d’énergie contenue dans un matériau donné, c’est la capacité d’une matière à émettre et à absorber du rayonnement.

    La nature du matériau est donc un élément fondamental. Chaque matériau possède sa propre émissivité.
    Les relevés de thermographie permettent donc d’obtenir, au moyen d’une caméra sensible aux rayonnements infrarouges, une image 2D mettant en évidence les variations de la température à la surface de l’élément inspecté. Si la prise de vue thermographique peut ne pas présenter de difficultés particulières, l’interprétation des thermogrammes doit être rigoureuse et précise.
    Le gros du travail suite à l’inspection d’une construction sera l’interprétation et la rédaction des conclusions.


    Etanchéité du bâtiment(retour menu)

    Etanchéité AcereHabitat

    Rendre imperméable les bâtiments aux agressions des intempéries, mais qu'ils restent perméables à la vapeur d'eau et autres poussées hygrostatiques, tout en assurant un parfait renouvellement de l'air intérieur pour en assurer la meilleure qualité : telle est l'exigence nouvelle dans la construction mais aussi dans la rénovation énergétique !

    Si la performance énergétique des bâtiments résulte principalement de la qualité de leur isolation, l'adéquation et le respect des règles de ventilation dans l'habitation est prépondérant à une hygiène minimum.
    La pose d’une membrane « respirante » après celle de l'isolant, mais avant la fermeture du doublage, doit devenir une règle. Cette membrane doit être mise en œuvre de manière très rigoureuse et parfaitement étanche pour réduire tous les passages d'air parasites futurs qui dégraderaient de façon non contrôlée la performance des autres éléments du bâti.
    Afin de connaître la perméabilité à l'air des bâtiments, c'est-à-dire la quantité d'air qui transite par les différents orifices non souhaités, il convient de réaliser un test d'infiltrométrie, aussi appelé test de la porte soufflante. Ce test consiste à évaluer les pertes par défaut d'étanchéité à l'air de la construction.

    Déroulement du test

    Le calfeutrement de l'ensemble des orifices fonctionnels (entrées d'air et bouches d'extraction) est la première étape de ce contrôle ; nous disposons ensuite en lieu et place de l'une des menuiseries (la porte d'entrée en général) un dispositif réglable étanche équipé d'un ventilateur qui va permettre de mettre le bâti en surpression puis en dépression. Les capteurs placés dans la construction à tester vont enregistrer, par palier, les différences de pression à la hausse et à la baisse. Le facteur Q4PaSurf (perméabilité à l'air sous quatre pascal en mètre cubes / heure.mètres carrés) permettra de connaître le débit d'air parasite. Les applications informatiques de traitement des données rendent visibles ces pertes par le biais de la représentation graphique d'un cercle dont le diamètre est l'équivalent d'un trou dans un mur qui laisserait passer l'air.

    La réalisation de ce test de façon simultanée avec l'utilisation d'une caméra thermique et/ou l'utilisation d'un générateur de fumée permet de localiser avec grande précision tous les défauts d'étanchéité du bâti. Les passages d'air révélés ou décelés apparaissant de manière plus marquée sur les thermogrammes (images infrarouges) réalisés. La correction de ces défauts est alors beaucoup plus aisée.

    Ce test de porte soufflante est aujourd'hui obligatoire en France dans le cas où il y a recherche d'un label type BBC Effinergie (Bâtiment Basse Consommation), Minergie ou Passiv'haus.


    Etanchéité du bâtiment(retour menu)

    RT Ex (Réglementation thermique existant), RT 2005, labels, certifications... Autant de mesures ayant un même objectif : réduire les consommations énergétiques et informer ses prescripteurs que ces contraintes sont en fait de véritables atouts pour notre planète.

    Quelques critères
    Les exigences environnementales ont imposé une mise en oeuvre rapide de dispositions fortes pour atteindre le facteur 4 : réduction par 4 des quantités de gaz à effet de serre émis, d’ici 2050. Cette évolution doit être menée en travaillant aussi sur la réduction de consommation énergétique de chaque bâtiment. On mesure la consommation énergétique d’un bâtiment en KWhep/m².an (kilowatt heure d’énergie primaire par mètres carrés à l’année).

    Le neuf est bien sûr très concerné avec l’application scrupuleuse de la RT 2005 et bientôt la RT 2012. Ces réglementations impliquent l’utilisation d’équipements ou matériaux disposant de performances élevées. La RT 2012 augmentera les seuils de performance des équipements mais veillera aussi certainement à la vigilance sur les mises en œuvre des éléments constitutifs de la construction. En 2012, les logements neufs ne devront plus consommer que 50 KWhep/m².an.

    Pour la rénovation énergétique, la performance à atteindre est dictée par la « RT Ex » (RT Existant). L’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) estime la consommation moyenne des logements français existants à environ 250 KWhep/m².an.

    Pour chaque partie du bâti (parois opaques, menuiseries, isolation, production de chauffage, production d’ECS (eau chaude sanitaire), programmation, régulation ou menuiserie), la « RT Ex » définit des seuils minimums au dessous desquels il ne faut pas descendre. Afin de se repérer dans ces performances, chaque composant aura une valeur et une unité : le R (résistance thermique) ou le lambda de l’isolant, le coefficient de la fenêtre (Uw), un rendement d’appareil de chauffage ou un COP (coefficient Optimal de Performance).

    Les effets de la réglementation
    La RT Ex est le niveau minimum des exigences. L’Eco PTZ (prêt à taux zéro) est également régi par les mêmes niveaux de performances. L’état ne prêtera qu’à la condition que les travaux envisagés, puis réalisés, permettent de réelles et significatives réductions des factures énergétiques.
    Dans ce schéma, les labels ou certifications représentent des niveaux d’exigences de plus en plus élevés, jusqu’à atteindre des logements passifs c'est-à-dire des logements qui ne consomment pas d’énergie ou qui en produisent plus qu’ils n’en consomment. Il est important d’accompagner le propriétaire à réfléchir sur les solutions les plus adaptées, les matériaux ou appareils plus pertinents à mettre en œuvre dans le but d’atteindre des faibles niveaux de consommations : autour de 100 KWhep /m².an, voir moins de 80 KWhep/m².an.


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    Labels Acerehabitat

    150 Kwhep/m².an, 80 Kwhep/m².an , 50 Kwhep/m².an ou même moins !
    Les niveaux de consommation calculés en KwhEp/m².an (kilowatt heure d'énergie primaire par mètre carré an) vont aller en constante diminution en raison de la pression politique ou climatique, mais aussi de la nécessité économique. Afin d'atteindre ces objectifs et en dehors des règlementations, vous disposez de labels et certifications que nous vous présenterons.

    La conception de constructions nouvelles en Europe intègre de nouveaux seuils de performance.
    Par obligation en France, c'est pour l'instant la RT 2005 (Réglementation thermique 2005) qui fait foi, en attendant une nouvelle réglementation : RT 2012 qui sera plus contraignante encore dans les mises en œuvre de matériaux et équipements pour réduire davantage les consommations et diminuer les quantités de gaz à effet de serre générées.

    Dans le cadre des rénovations, c'est la RT Ex (Réglementation thermique Existant) qui est en vigueur afin de diriger les choix.

    Une recrudescence des labels en rénovation énergétique
    Comme l'on ne sait pas aujourd'hui où se situe réellement la vérité sur les consommations à atteindre, le respect de certains niveaux d'exigence a permis de mettre en place des dispositifs de contrôle, d'évaluation et de suivi des constructions neuves ou des rénovations. De nombreux labels, marques ou certifications ont donc vu le jour depuis quelques années et plusieurs pays frontaliers de l'hexagone ont une vraie avance sur la France. L'Allemagne ou la Suisse ont travaillé depuis plus de 10 ans sur ces référentiels.

    Les plus connus des labels sont aujourd'hui Minergie (Suisse), Passiv'Haus (Allemagne), Effinergie ou Promotelec en France. Ils sont d'une façon générale tous déclinés du neuf à la rénovation.
    On imagine que d'ici quelques années, le label que possèdera la construction ou la rénovation deviendra un des éléments constitutifs du prix de vente, un argument pour la négociation, car les labels sont de réels gages de faible consommation énergétique.


    Eco PTZ (Eco Prêt à Taux Zéro)(retour menu)

    Dans le cadre d'un dispositif éco-prêt à taux zéro, vous avez deux options :

    - soit vous optez pour le bouquet de travaux dans au moins deux catégories éligibles (suivant l'arrêté du 30 mars 2009) (en savoir plus).

    Dans ce cadre, l'obtention de l'éco- prêt à taux zéro est soumis aux tampons (par type de catégorie de travaux) apportés par les artisans qui réaliseront les travaux. Nous vous accompagnons sur le « bon choix » du bouquet. Le rapport émis est simplement informatif.
    Nous pouvons utiliser indifféremment les méthodes 3CL ou TH-C-E ex.

    >- soit vous optez pour les « travaux d'amélioration de la performance énergétique globale du logement ». Nous devons obligatoirement utiliser la méthode TH-C-E ex pour l'étude thermique. : Pour obtenir l'éco-PTZ, l'emprunteur justifie avec une étude thermique d'une consommation conventionnelle d'énergie primaire du bâtiment rénové inférieure ou égale à une valeur en kWh / m ² / an d'énergie primaire, pour les logements construits après le 1er janvier 1948, aux conditions suivantes : * si le logement consomme, avant les travaux, plus de 180 kWhEP/m²/an, il faut atteindre, après travaux, une consommation d'énergie inférieure à 150 kWhEP/m²/an* si le logement consomme moins de 180 kWhEP/m²/an, il faut atteindre, après travaux, une consommation inférieure à 80 kWhEP/m²/an.


    Crédits d’impôts(retour menu)

    Depuis le début de l'année 2009, de vigoureuses dispositions fiscales en faveur de l'effort pour lutter contre le réchauffement climatique sont en vigueur. C'est une raison supplémentaire pour chacun de mener une véritable réflexion sur son habitat, guidé par un professionnel de la rénovation énergétique !

    Le Grenelle de l'environnement, suivi du « rapport Pelletier », a été le point de départ d'une grande réflexion concernant les aides possibles à mettre en place afin de pouvoir atteindre et respecter la réduction par 4 d'ici 2050 des quantités de gaz à effet de serre rejetés par la France. A ce jour le message est clair :
    " inciter les citoyens à réaliser ces travaux pour l'amélioration de la performance énergétique des bâtiments".

    L'habitat est une cible importante : les propriétaires, bailleurs, bailleurs sociaux doivent être convaincus de l'intérêt de faire réaliser ces travaux. C'est l'objectif affiché de la mise en place du crédit d'impôt qui, on le sait, est un facteur d'incitation fort. Le « propriétaire » peut ainsi améliorer la qualité de son patrimoine (voir le revaloriser en ces temps de crise immobilière) sans dégrader sa situation financière.

    Le cumul possible jusqu'au 31 décembre 2010 du crédit d'impôt avec l'Eco -PTZ (prêt vert à zéro % d'intérêt) démontre le contexte exceptionnellement favorable pour le contribuable. Il rend également très explicite le souhait de réaliser l'objectif défini par le gouvernement. Le crédit d'impôt est le mécanisme fiscal le plus simple. Le logement principal est concerné que l'on soit propriétaire ou locataire, domicilié en France.
    Le logement locatif aussi est concerné. Le crédit d'impôt dans le cadre d'une location est d'un montant maximum de 8000,00 euros sur cinq ans pour un même logement jusqu'au 31 décembre 2012. Le bailleur est limité à trois logements par an. Les SCI sont aussi bénéficiaires de ce dispositif. Un particulier seul pourra réduire ses impôts sur le revenu de 8000,00 euros. Un couple aura droit à 16000,00 euros avec un supplément de 400,00 euros par personne à charge. Les travaux ouvrants droits à crédit d'impôt sont :

    • les équipements de chauffage
    • les matériaux d'isolation
    • les appareils de régulation de chauffage
    • les équipements utilisant des énergies renouvelables
    • les pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production de chaleur
    • les équipements de raccordements à certains réseaux de chaleur alimentés par des énergies renouvelables ou des installations de cogénérations

    Seuls les frais de main d'œuvre nécessaires à la pose d'isolation des parois opaques (murs) peuvent être intégrés dans le montant du crédit d'impôt. De plus, les travaux doivent être réalisés par une entreprise qui fournira une facture acquittée portant mention des caractéristiques requises dans l'arrêté. Cette facture (ou attestation fournie par le vendeur d'un logement neuf) servira de justificatif auprès des services fiscaux. A retenir : tous les équipements de production d'énergie renouvelables dont la dépense est supportée sur l'année 2009, ont un taux de 50% pour le calcul du crédit d'impôt. Les caractéristiques des équipements (chauffage, isolation, menuiseries, ...) et montants éligibles au crédit d'impôt sont consultables sur :

    www.impots.gouv.fr
    www.industrie.gouv.fr
    www.budget.gouv.fr